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Histoire d' Edmond J. Massicotte

Edmond était le frère d'cE.Z. Massicotte. Il était un artiste. Il a beaucoup de schémasEdmond J. Massicotte dans tous beaucoup de livres et publications. Ce qui suit est un article par Aubert Pallascio traduit à l'anglais par son épouse Helene.

Edmond J. Massicotte est né à Montréal en 1875. Il était fils d'Edouard Massicotte deuxièmes de son épouse Adele Bertrand. Edouard était de Ste-Genevieve-de-Batiscan. Edmond a eu un frère plus âgé, Edouard-Zotique, une figure bien connue dans la famille, et une plus jeune soeur, Marie-Antoinette. Leur père aurait servi dans l'armée canadienne et se serait établi à Montréal en 1865.

À un âge jeune, Edmond-J. a montré son lancer un appel pour le dessin. Il a étudié le commerce à l'académie de Ste-Cunegonde's. Il semble que il a dédaigné des mathématiques. Puis, aux ans de seize , il a étudié " aux arts de DES d'Ecole et fabrique ". Informé par son précepteur, professeur Edmond Dyonet, il a poursuivi chez " Galerie de Arts " et a été formé par le peintre bien connu Henri Julien. Une rue est baptisée du nom du dernier à Montréal.

Le jeune homme Aldine rencontré Edmond vous êtes devenus son épouse. Il l'avait rencontrée à la librairie de Beauchemin où elle a travaillé. Il avait l'habitude d'acheter son matériel de dessin là. On lui dit que ces deux écrivaient les lettres merveilleuses d'amour, tous bien gardés et préservés par la famille. Edmond et Aldine ont eu deux enfants, Cecile et un garçon, décédé dans l'enfance.

Edmond's FamilySelon son seul enfant, il était un caractère autoritaire. Pendant un jour, peu de Cecile est allé jouer dehors avec son voisin, oubliant de mettre son chapeau en fonction. En dépit d'un ressort bien sur son chemin, le père qui a eu pour la voir, a exécuté au crochet et apporte son en arrière à la maison, grondant. À l'intérieur de la maison, Cecile a fonctionné en se cachant sous son lit. Edmond-J. l'a tirée par la jambe et lui a donné une bonne fessée.

L'artiste a détesté des chats. Le seul cas où il a reçu qu'un chat passerait son seuil, il devait le servir de modèle.

Quant au schéma a eu droit " des d'autrefois de noce d'Une " édités sur la page plan de Le Massicot (vol. 2, numéro 3 de juin 1996), notre artiste a utilisé ses membres de famille comme modèles. La jeune mariée était sa propre épouse, Aldine; le toilettage, le neveu de son épouse; la petite fille exécutant vers les couples, sa propre fille Cecile. Le dernier Jules marié Pothier en 1956. Ils ont eu un fils, Jean-Francois, qui prend beaucoup après son grand-père maternel. Cecile Massicotte était certainement bon enseigné car elle est plus tard devenue un professeur à l'école primaire et avait l'habitude de dessiner très bien.

Autour 1892, Edmond-J. a édité en plusieurs journaux; Le Monde Illustre, La Presse, Le Passe-Temps, Le Samedi. Il a également édité dans l'Almanac des personnes et a illustré des livres d'école tels que " L'Histoire du Canada ". Ce qui est plus, il a mis en valeur les livres du frère Marie-Victorin, le botaniste célèbre.

Un papier a par le passé cité: " Ajouté toutes ses qualités et conscience en tant qu'un à observateur et un patriote instruit, M. Edmond-J. Massicotte nous montre maintenant ses cadeaux en tant que créateur: ses travaux atteignent toute leur valeur seulement selon sa façon de la réalisation. "

Edmond-J. était un type nerveux et soumis à une contrainte de personne. Il a souffert une rappe en 1928. Elle l'a laissé partiellement paralysé, qui a rendu des choses plus mauvaises puisqu'il ne pouvait pas dessiner à la volonté. Une deuxième rappe a apporté sa cession en 1929 dans sa maison de Sault-au-Recollet à l'âge de 53.

Il a vécu cinq ans dans cette maison achetée presque nouveau en 1924. Jules Pothier, son beau-fils, les vies immobiles là. Sur un mur dans le salon, il y a un de ses schémas autorisés: " La Lecon de Piano ". Nous voyons peu de Cecile se reposer au piano, offert par Edmond à sa fille est toujours là par le Window exactement comme la peinture. Ce qui était appelé Sault-au-Recollet est maintenant près de boulevard de Henri-Bourassa à Montréal.

Voici quelques autres schémas par Edmond.

HEUREUX qui, poursuivant un noble et fŽcond idŽal, a pu, dans les quelques soixante ans qui limitent 1'activitŽ de la plupart des vies humaines, compasser une oeuvre, ou politique ou religieuse ou artistique, durable et rŽaliser une fraction de son rve! Je sais bien que, sur cette plante, n'est pas gŽnŽral qui veut, et que le soldat de fortune crŽe presque toujours le grand homme. D'autres prŽtendent que chacun est ici-bas l'artisan de sa destinŽe et le facteur principal de son succs. Il y a en tout cela beaucoup de vŽritŽ et l'auteur de cet album pourrait rŽpondre ˆ ceux que ses succs Žtonnent, qu'il n'est artiste de fortune que parce qu'il a su mettre son crayon au service d'une cause qui parle aux coeurs de ses compatriotes, et qu'au lieu de peindre des ciels d'Italie, de Bretagne ou de Normandie, il fait revivre aux yeux ravis de ceux de son pays, les coutumes, les moeurs, les costumes et mille autres choses, qui furent l'ornement d'un passŽ pas trop lointain et que plusieurs de la gŽnŽration de nos pres ont vues et regrettent de ne pas voir conservŽes en toute leur na•ve beautŽ. Les plus jeunes d'entre nous qui, en Žcoutant les rŽcits des mres et des a•eules vantant les supŽrioritŽs du "temporis acti", s'Žtaient faonnŽ en leur imagination un tableau poŽtique de ce bon vieux temps, sont heureux de retrouver dans les compositions d'Edmond-]. Massicotte, la reprŽsentation idŽalisŽe mais vraie de ce qu'ils avaient cru ou dŽsirŽ voir. En somme la chance d'Edmond-J. Massicotte ne se rŽsume ˆ ce que sa nature d'artiste a ŽtŽ, par un travail consciencieux et ardu, mise au service du nationalisme et du rŽgionalisme. Massicotte a poursuivi en l'art d'illustrer la doctrine que recommandent ˆ nos Žcrivains maints critiques littŽraires autorisŽs. Ce n'est pas qu'il soit impossible de rŽussir en traitant les sujets universels et humains, mais il faut pour ce faire et tre supŽrieur aprs tant de sicles artistiques, une dose de gŽnie. La Bruyre a dit: "Tout est dit et nous venons trop tard dans un sicle trop vieux." C'est pourquoi ceux qui n'ont que du talent, en eussent-ils tout autant que l'auteur de cet album, font bien d'associer leur oeuvre ˆ la patrie, au coin de terre qui les vit na”tre: c'est assurer ˆ leur pensŽe un vtement nouveau, original. Isocrate, dŽjˆ plusieurs sicles avant le Christ, se plaignait de la difficultŽ de plaire avec un sujet dŽjˆ plusieurs fois traitŽ. Mais il s'encourageait dans la carrire en affirmant qu'il est possible de "dire nouvellement des choses anciennes et ˆ l'antique des faits rŽcents." Le rŽgionaliste fait l'une et l'autre chose; il traite nouvellement les idŽes universelles en les vtant d'un costume ou national ou rŽgional, et, tant qu'il reste classique, il dit en mots modernes, quoique ˆ l'antique, les choses de son temps. Massicotte est donc un artiste rŽgionaliste. Mais son succs ne tient pas ˆ ce seul fait: il s'est crŽŽ l'artiste qu'il est par un labeur constant suivant les vieux principes de l'art. Ses dŽbuts furent modestes et difficiles, mais ses premiers essais Žtaient ds lors rŽvŽlateurs des qualitŽs que nous lui concŽdons et que l'illustre artiste franais Maurice Boutet de Monvel a notŽes dans une lettre ˆ Massicotte, celles de conscience, de recherche et de sincŽritŽ. Massicotte est certes consciencieux: il n'est rien dans les compositions de cet album qu'il ait mis lˆ de caprice ou d'imagination. MalgrŽ sa mŽmoire prodigieuse des choses vues, il a tenu ˆ contr™ler tous les dŽtails et dans ses excursions ˆ la campagne ˆ croquer d'aprs nature tout ce qu'il a crž devoir un jour servir ˆ son oeuvre; quand il n'a pas trouvŽ dans ses cartons le document qu'il voulait, il a consultŽ les anciens, les folkloristes, les musŽes, les bibliothques et surtout son frre Edouard-Zotique, l'archiviste en chef du district de MontrŽal, un folkloriste aussi modeste que mŽritant. auteur de livres prŽcieux pour notre histoire. De ces voyages, de ces consultations, notre artiste est revenu persuadŽ que ce qu'il avait dessinŽ Žtait conforme, idŽalement, ˆ la chose qu'il voulait rendre. J'ai pu difficilement vous parler de la qualitŽ de conscience sans en mme temps indiquer la qualitŽ de recherche; car elles se tiennent; l'une va rarement sans l'autre. J'ajouterai que Massicotte a consacrŽ six mois de travail quotidien, sinon constant, ˆ la composition de son RŽveillon de No‘l. Son scrupule d'artiste Žtait si grand, la tension nerveuse si forte que sa santŽ fut compromise; convalescent, il avait dŽcidŽ de rompre lˆ, de se contenter dŽsormais des oeuvres ordinaires que lui rŽclamait sa clientle toujours grandissante. NŽanmoins, cŽdant aux instances de ses admirateurs, il consentit ˆ poursuivre son plan, mais il n'en renona pas moins ˆ la plume comme instrument d'exŽcution pour un autre plus facile et permettant, au cas d'erreur, la correction du dessin. Ceci expliquera pourquoi seules les trois premires compositions Le Mardi gras, La BŽnŽdiction, et le RŽveillon sont des dessins ˆ la plume, mais rehaussŽs ici d'une teinte au pinceau pour la reproduction uniforme. Consciencieux comme il l'Žtait, se pouvait-il que Massicotte ne fžt point sincre ? ætre sincre, c'est Žtymologiquement tre sans cire, sans fard, franc, non dŽguisŽ, translucide: la sincŽritŽ de l'artiste, c'est tre lui-mme, exprimer clairement l'idŽe qui le domine, dans le langage qui convient au sujet traitŽ. Qui osera prŽtendre que dans les compositions de ce recueil, Massicotte ne livre pas sans entrave toute sa pensŽe, qu'il ne nous ait pas laissŽ lˆ comme des portraits de famille que tout vrai canadien reconna”tra sans peine ? Oui, Massicotte est sincre et s'il idŽalise le geste de ses personnages, ce n'est pas un obstacle ˆ la sincŽritŽ. Massicotte est un artiste complet dans la science du dessin: il n'est pas comme le peintre malheureux dont parle Horace qui ne savait bien peindre que des cyprs "Forte cypressum scis simulare," et la femme que Massicotte a commencŽ de dessiner ne se termine jamais en queue de poisson. ¬Desinat in piscem mu lier formosa superne¬(Horace). Lorsque j'Žtais ˆ la librairie de la maison Granger Frres, je reus un jour la visite de deux amŽricains qui achetrent les trois ou quatre compositions de Massicotte alors en vente. Voyant leur enthousiasme, je leur laissai voir d'autres dessins de l'auteur dans des livres, des almanachs. L'un m'avoua que si Massicotte Žtait ˆ New- York, il gagnerait de quinze ˆ vingt. mille piastres par an, car ajoutait-il "c'est un artiste complet, habile en tout, ¬he is mighty good in all". Ce qui se pourrait traduire:, "il sait faire autre chose que des cyprs "ou mieux encore: il peut vous exprimer en lignes harmonieuses la nature entire." Massicotte n'est pas allŽ ˆ New-York; il aimait trop sa patrie pour la troquer contre une somme d'argent. Il ne tenait pas ˆ se faire caricaturiste, non qu'il juge‰t ce genre mŽprisable, mais assurŽment moins sŽrieux et moins capable d'assurer son nom ˆ la postŽritŽ. Il avait raison et il y aura longtemps que les oeuvres de nos caricaturistes seront oubliŽs dans les rayons des bibliothques et La BŽnŽdiction du jour de l'an, sera encore suspendue aux murs des demeures des laurentiens. C'est que l'oeuvre de Massicotte en appelle ˆ l'‰me canadienne. A preuve, je vous invite ˆ lire les illustres collaborateurs de cet album et ˆ juger en mme temps de la variŽtŽ des impressions que pareille oeuvre peut produire. MontrŽal, aožt 1923. Casimir HŽbert


 

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August 13, 2001